La croissance ne se décrète pas.
La croissance perpétuelle est possible mathématiquement, mais irréaliste scientifiquement.
Nous sommes actuellement très nombreux sur terre. Cela crée de plus en plus de problèmes. Les ressources de la terre sont finies. Nous sommes loin de pouvoir exploiter celles des autres planètes.
La décroissance de la population mondiale est une éventualité à ne pas prendre à la légère. Cela est déjà vrai dans nos sociétés occidentales, mais la tendance à la stabilisation et à la décroissance est maintenant nette sur l'ensemble de la planète. Le Centre d'études stratégiques et internationales de Washington envisage plusieurs hypothèses. La décroissance apparaîtrait vers 2050 avec une population de 7,5 milliards d'individus et pourrait descendre jusqu'à 5,5 milliards en 2100 et 4 milliards en 2150 (hypothèse basse).
Les États-Unis sont aux portes de la récession. Cette crise rappelle celle du krach boursier de 1929, à New York, qui a conduit à la plus grave crise économique mondiale. Heureusement, le contexte a changé et les systèmes de protection sociale actuels peuvent jouer un rôle tampon salvateur. Ne sous-estimons pourtant pas cette alerte, si par bonheur la situation ne dégénère pas.
Dominique Strauss-Kahn, actuel directeur général du FMI (Fond Monétaire International) a été interviewées cette semaine par le Figaro. Il confirme ce qui est dit plus haut à propos des États-Unis. Son expression est nettement plus pessimiste que ce que l'on entend dire par ailleurs. La croissance des États-Unis ne serait que de 0,5 % cette année, 0,6 % l'année prochaine. Tous les pays seront touchés, de façon plus ou moins forte, y compris l'Asie. Cette situation risque de durer longtemps. Il dit qu'il est urgent de bouger, que les états qui le peuvent doivent prendre des initiatives pour soutenir l'activité. Croissance, croissance, croissance... Au secours !
En France Nicolas Sarkozy vient d'annoncer un plan de 166 mesures pour moderniser. Il n'ose pas utiliser le mot rigueur par peur. Il est vrai que l'opposition se précipite avec violence, irresponsabilité et stupidité pour critiquer cette initiative pourtant indispensable, en enfonçant le clou avec le mot rigueur qu'ils jugent négatif. Apparemment ce n'est pas l'opinion des Français qui attendent qu'on leur dise la vérité, et que l'on s'attaque véritablement aux problèmes qui sont les nôtres même si ça ne fait pas plaisir.
Le monde dans lequel nous sommes se transforme énormément et de manière de plus en plus rapide. Il est urgent de repenser nos modes de fonctionnement qui ne répondent plus aux défis qui nous attendent à très court terme. UTOPIES ? n'a pas la prétention d'apporter les solutions miracles, qui n'existent pas, mais seulement des pistes de réflexion pour comprendre qu'il est temps de prendre en considération d'autres visions que l'on nous propose de plus en plus. Malheureusement, nos dirigeants semblent ne pas vouloir y porter attention tant ils sont mobilisés sur des préoccupations à court terme qui conditionnent leur réélection et la prééminence de leurs formations politiques.
Tout cela confirme mon opinion, nous devons, les uns et les autres, nous intéresser de plus en plus à ces problèmes, en prenant nos responsabilités, et en agissant pour dire dans quel type de société nous souhaitons vivre. UTOPIES ? est là pour vous aider dans cet réflexion.
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