Je ne dispose plus de temps suffisant pour poursuivre l'animation de ce Blog.
Je vous invite à visiter le Site concernant mon livre Utopies ?
et le Site de l'Association des Auteurs Éditeurs Réunis :
En politique également, on se dépêche d'apporter des réponses aux nombreux problèmes qui surgissent en permanence. Les moyens utilisés sont insuffisants, la méthode des "contre-feux" n'est pas employée. Élection après élection, on constate que rien n'est vraiment réglé.
Parmi les propositions, on trouve par exemple dans le domaine économique et social, celle du "Bouclier Social" et un développement fort intéressant à propos du "concept de travail", en forte évolution.
Dans notre monde très complexe, on ne peut pas vivre, exister, s'intégrer à la société, sans un minimum de moyens. On s'efforce déjà de les donner, mais de façon trop compliquée et insuffisante. Ce "Bouclier Social" est une remise à plat, accompagnée de quelques améliorations, pour remplacer le patchwork de mesures en vigueur, accumulées les unes derrière les autres.
La notion de travail telle que nous la connaissons depuis des générations est en train de subir une évolution sans précédent. La machine sous toutes ses formes se substitue de plus en plus à l'homme. Les caisses automatiques prennent la place des caissières, les conducteurs de bus, de train, ou les pilotes d'avion vont disparaître. On peut s'y opposer, ralentir le mouvement, mais c'est inéluctable. Et cela va toucher de nombreux domaines.
Ce n'est pas forcément un mal, ce qui nous intéresse ce n'est pas de travailler dur, mais de pouvoir vivre. Une remise en cause de notre appréhension des choses s'impose. Il existe un gisement d'activités peu ou mal exploitées, car non rentables dans la vision économique actuelle. On ne peut pas confiner la prospérité d'une Société aux seules richesses marchandes. Les citoyens et leur bon sens ne cessent de le dire.
Ce qui constitue l'utopie, ce n'est pas la faisabilité des propositions, mais la volonté de le faire. Le système politique dans son mode de fonctionnement présent ne peut pas conduire ces réformes pourtant indispensables. Notre démocratie représentative doit faire une part grandissante à la démocratie directe. Les outils modernes le permettent. Les citoyens doivent comprendre que leur responsabilité est engagée, que ces évolutions qu'ils attendent avec impatience ne pourront se faire que s'ils prennent en main leur destin. Alors, nos démocraties auront toute chance de devenir plus humanistes.
L'auteur, comme tout le monde, s'interroge également sur le sens de nos existences, et nous propose le fruit de ses réflexions dans le chapitre intitulé "nous les hommes". Cette interrogation qui a commencé il y a bien longtemps avec notre apparition, nous les Sapiens, et même peut-être un peu avant, a conduit les hommes à inventer les religions pour organiser leur relation à Dieu. Chrétien, il aimerait voir l'Église entamer une grande opération de dépoussiérage. Une utopie de plus ?
Score du Parti Socialiste : 29,4 % des votants.
• Martine Aubry déclare : "Le PS est à un de ses plus hauts niveaux historiques. Les Français aujourd’hui ont exprimé leur refus d’une France divisée, angoissée et affaiblie et voulu exprimer leur souhait d’une France plus juste et forte". Elle constate le refus d'une France divisée de la part des Français, mais elle qui se pose en candidate potentielle à la prochaine élection présidentielle (pour devenir présidente de tous les Français) déclare à propos du résultat de Georges Frêche qu'elle vient d'exclure du parti socialiste : "il faut faire barrage à la Droite en Languedoc-Roussillon", ce qui revient à le soutenir alors qu'il n'était pas convenable, et par conséquent à dire que les citoyens qui votent à droite en Languedoc-Roussillon le sont encore moins !
• Benoît Hamon, porte-parole du PS, questionné à propos du dialogue engagé avec les verts pour faire alliance pour le second tour : "avant le premier tour il y avait des divergences de fond très importantes et il y aura des accords partout, n'est-ce pas artificiel, n'est-ce pas ce genre d'attitude qui décourage les électeurs ? Il répond bien évidemment que non, que cela n'était que débat, plutôt sain. Score de l'UMP : 26,1 % des votants. • Le premier ministre François Fillon prend la parole :"la faible participation ne permet pas de tirer un enseignement national de ce scrutin. Rien n'est donc joué pour le second tour dans de nombreuses régions. Les électeurs ne sont la propriété d'aucun parti.
• Xavier Bertrand déclare que rien n'est joué et refuse d'évoquer une défaite : "ça va se jouer dans un mouchoir de poche". Daniel Cohn-Bendit visiblement énervé lui rétorque : "je trouve ça con. Pourquoi vous ne voulez pas dire que vous avez perdu ?" Bel exemple de débat, mais pour une fois ce n'est pas de la langue de bois ! Score d'Europe-Écologie : 12,1 % des votants.
• Ce même Daniel Cohn-Bendit jubile : "l'écologie est aujourd'hui en France la troisième force politique".
Score du FN : 11,51 % des votants.
Score des autres partis : 20,9 % des votants.
• Parmi ceux-ci, Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) me semble le seul lucide, ou tout au moins le seul à reconnaître la vérité lorsqu'il déclare : "l'abstention n'est pas une case creuse, c'est une forme d'insurrection civique de gens qui disent qu'ils en ont ras le bol, et ça s'adresse à tout le monde"
En effet, on a beau dire que l'abstention n'est pas prise en compte, que cette posture est déplorable, il s'agit tout de même d'un fait particulièrement important. C'est une façon de montrer son insatisfaction devant l'impossibilité de l'exprimer autrement. Je ne pense pas que les hommes politiques ne le comprennent pas, je crois plutôt qu'ils feignent de l'ignorer, parce que ça les arrange et qu'ils sont contraints de le faire pour continuer à jouer le jeu du système dans lequel ils s'agitent.
C'est pourtant un jeu dangereux, "le ras-le-bol" est présent tous les jours, et s'exprime de plus en plus souvent dans la rue, même par des catégories sociales qui n'avaient pas l'habitude de le faire. Il s'exprime aussi dans les entreprises, par le malaise de plus en plus révélé des salariés, par les séquestrations de dirigeants, par la destruction d'outils de travail. Attention à l'escalade, aux surenchères, surtout lorsque nos élites dirigeantes les attisent par leurs dénigrements mutuels systématiques et la conduite indécente de certains.
"Le PS est à un de ses plus hauts niveaux historiques" s'est gargarisée Martine Aubry ! C'est faux ! Peut-être en pourcentage, en pourcentage de quoi ? En pourcentage de même pas la moitié des électeurs. Moins il y aura de votants, plus les pourcentages seront importants. Le tableau ci-dessous montre une réalité beaucoup moins glorieuse.
Par rapport aux : .....Votants en % .........Total des électeurs en %
Total ...........................100,0.............. .........100,0
PS .................................29,4 ............................13,8
UMP ............................26,1 ............................12,2
EE ...............................12,1 .............................5,7
FN ................................11,5 .............................5,4
Reste ............................20,9 .............................9,8
La participation sera-t-elle meilleure au second tour ? Je crains que non. Il y aura parmi ceux qui ne seront pas présents au second tour des électeurs du premier tour qui, déçus, ne participeront pas. Il y en aura d'autres qui, s'étant abstenus au premier tour pour montrer leur désappointement, se manifesteront au second plutôt pour voter "contre" celui que l'on ne veut pas voir quel qu'en soit le motif. Vote que s'appropriera bien à tort celui qui en bénéficie, pour déclarer qu'il a réussi à mobiliser ses électeurs pendant l'entre-deux tours.
J'ai déjà parlé de ces problèmes d'abstentions en d'autres occasions (voir ci-dessous "Elections Européennes).
Je pense que le système politique dans son mode de fonctionnement actuel ne peut pas apporter les réponses attendues par les électeurs de quelque bord qu'ils soit.
• Les citoyens attendent un vrai changement de Société, il n'y a pas de véritable projet pour cela, porté par les différentes sensibilités politiques, d'aucune tendance.
• Les acteurs politiques sont paralysés par la peur de perdre les élections, ils ne cessent de le répéter, ce qu'ils veulent c'est "gagner", et non répondre aux attentes des citoyens.
• N'ayant pas de vrais projets pour se différencier les uns des autres, il n'y a pas de débats dignes de ce nom, seulement des attaques lamentables, contre les personnes, contre les projets présentés par ceux qui sont en place (quel que soit leur bord). Face à ce dénigrement systématique de nos élites par nos élites, chaque réforme présentée suscite la peur de se faire avoir est de plus en plus l'envie de "descendre dans la rue" pour dire non !
• Ils sont "contrôlés" par des minorités puissantes : puissances financières, lobbys, associations militant pour de nobles causes (pas toujours), qui leur imposent chacune à leur façon leurs propres attentes sectorielles, et qui en définitive ne sont pas celles de la grande majorité des citoyens.
• Les mesurettes, les compromis, les amendements, construisent des usines à gaz qui ne fonctionnent pas, tant elles sont complexes et sans ressources financières. Ce n'est pas en prenant une mesure de plus en rendant le vote obligatoire que l'on pourra répondre à ce problème.
Je pense que les citoyens sont demandeurs de réformes, de projets, correspondant à leurs attentes. Ils s'opposent à ce qu'on leur présente pour les raisons évoquées ci-dessus et non pas parce qu'ils n'en veulent pas.
J'ai développé dans mon livre Utopies ? des idées qui pourraient permettre de faire bouger les choses, je le pense. En gros, puisque le système politique actuel (je dis bien le système, pas forcément les hommes) ne le permet pas, il faut changer le système. C'est une chance, les outils modernes de communication pourraient le permettre aujourd'hui. Nous pourrions faire évoluer nos démocraties représentatives vers des démocraties plus directes, dans lesquels ce seraient les citoyens qui feraient les choix parmi des projets qui leur seraient proposés. Je dis bien les choix, pas la construction des projets qui est du ressort de spécialistes, d'experts, proposant différentes alternatives. Quelle révolution ! Ce serait une manière a vraiment responsabiliser les citoyens, à les re-intéresser à la politique. Ce serait également la diminution très sensible du système des privilèges, des pressions inacceptables d'intérêts particuliers. Évidemment, cela peut paraître utopique. Utopique peut-être quant à la volonté de faire, mais en tout cas pas quant à la faisabilité. La volonté de le faire c'est aux citoyens de l'avoir !
Nous étions une vingtaine, tous plus sympathiques les uns que les autres. H.Robert prenait de temps en temps sa guitare pour accompagner quelques chansons de sa composition. Cette manifestation autour des livres était une première à Plougoumelen. Le maire et les organisateurs ont déclaré publiquement vouloir récidiver l'année prochaine.
Au cours du Salon j’ai eu le plaisir d’annoncer la création de l’Association : écrituriales - Association des Auteurs Éditeurs Réunis. Cette information est reprise en haut de page de manière un peu plus explicite.
Site du Salon
J'ai dédicacé mon livre Utopies ? au 3ème Salon des Artistes Voyageurs à Capellia - Vendredi 22, samedi 23 et dimanche 24 janvier - 44240 – La Chapelle-sur-Erdre. Un programme bien sympathique : des rencontre avec les Artistes Voyageurs carnettistes, peintres, photographes, auteurs de livres - des projections - des ateliers - la cuisine du monde.
Le Site des Artistes Voyageurs.
Un rassemblement d'individus, qui tous, un jour ou l'autre ont eu envie d'écrire un livre. Beaucoup ont déjà récidivé, pour le plaisir des visiteurs venus à leur rencontre. Il y avait aussi de la reliure, des artistes peintres ou photographes et samedi soir un spectacle théâtre – piano "Madame de Ma Laurie". Petit à petit, rencontre après rencontre, le cercle des amis s'agrandit. Nous étions accueillis dans la "Salle Conviviale" du Puy Saint Bonnet. Elle était plus que conviviale, joliment préparée par la commune et l'équipe des 2 Encres
Forte de ses 600 membres, dans le but de continuer sa mission, l’AEC a décidé en 1997 d’accueillir parmi ses adhérents des écrivains qui, n’ayant pu servir sous les armes du fait de leur génération, ont montré pourtant, par leurs travaux et leur conduite, qu’ils partageaient nos valeurs et notre éthique.
J'ai eu le plaisir de me trouver à côté de Jacques Duquesne qui présentait ses livres : "Le Diable" et "Judas, Le Deuxième Jour". Je n'étais pas trop loin non plus de François de Closets qui dédicaçait son dernier livre, "Zéro faute", plaidoyer pour des règles orthographiques assouplies
En 1062, des moines bénédictins édifient un collège de chanoines. L'architecture romane de l'édifice est marquée par l'influence bourguignonne des moines. Le collège est rebaptisé Collégiale Sainte-Croix lorsque Foulques V, Comte d'Anjou, le dote d'un fragment de la vraie Croix. En 1558, Sainte-Croix, victime de l'intolérance religieuse, est en partie brûlée par les protestants. En 1634, des séances d'exorcisme s'y dérouleront dans le cadre du procès d'Urbain Grandier, affaire plus connue sous le nom "des possédées de Loudun". À la Révolution, la Collégiale, devenue bien national, est transformée en halle à grains. À la fin du 19e siècle suite à un incendie, Sainte-Croix sera revêtue de sa charpente métallique actuelle, charpente provenant de l'Exposition universelle de 1889. La Collégiale devient alors un marché couvert. Restaurée par la municipalité de Loudun, Sainte-Croix est depuis 1995 un lieu de concerts et d'expositions d'art contemporain unique dans la région.
Le Salon était surtout dédié à la présentation de livres anciens, de papiers de collection, de gravures, d'affiches, de vieux journaux ou documents d'archives et du côté droit de la nef nous étions une demi-douzaine d'auteurs présentant nos propres écrits. La journée fut riche en contacts et en discussions sympathiques avec les nombreux visiteurs.