Les résultats du premier tour des législatives laissaient présager une majorité plus que confortable pour l'UMP. Le gouvernement la souhaitait pour pouvoir réaliser le programme proposé lors de la campagne présidentielle, programme accepté par une majorité de Français.
Résultat, tous les partis d'opposition ont pressé les électeurs en leur demandant de retourner la situation à leur avantage au deuxième tour. Le pays a besoin d'une opposition forte pour que la majorité en place ne puisse pas imposer ses projets (néfastes disent-ils), mais pourtant ceux pour lesquels les électeurs majoritaires de la présidentielle ont manifesté leur accord. Certains vont même jusqu'à dire, que si le parlement n'a pas les moyens de s'y opposer, il faudra le faire dans la rue.
Belle démocratie ! En réalité ce n'est que l'éternel jeu politique qui continue de plus belle. À partir du moment où le gouvernement propose des réformes, des projets, des actions, il faut systématiquement être contre. À ce petit jeu, il est totalement impossible de construire quelle que réforme que ce soit sans la dénaturer en apportant une kyrielle d'amendements, dont le seul but est d'apaiser les hordes vociférantes, professionnelles du systématiquement contre.
J'ai donné mon point de vue à ce sujet dans le chapitre "Politique" d'UTOPIES ? et j'ai proposé quelques pistes pour sortir de cet imbroglio. Utopiques peut-on les trouver aujourd'hui, mais qui pourront vraisemblablement s'imposer un jour au peuple, tant les hommes politiques mettent de l'énergie et de la constance pour le décevoir.
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