UTOPIES ? un livre pour réfléchir et construire

14 ème Fête du Livre Historique et Régionnal – 49360 Maulévrier

J'ai dédicacé mon livre Utopies ? dimanche 8 novembre 2009, à 49360 Maulévrier. C'est un petit Salon, car il accueille un petit nombre d'auteurs. Mais il est grand dans mon cœur, car l'ambiance y est toujours chaleureuse, amicale, les visiteurs attentifs aux livres et bien ouverts au dialogue avec les auteurs. Merci mille fois à André-Hubert Hérault qui a créé ce rendez-vous sympathique et qui sait en faire perdurer la bonne ambiance.

7ème Journée du Livre, de l’Écriture, du Savoir et de la Communication

J'ai dédicacé mon livre Utopies ? le dimanche 18 octobre 2009, à Sainte-Verge (79100).

Après avoir longuement hésité, Irène Joly a finalement décidé d'organiser à nouveau cette manifestation. Ce fut une réussite et je ne peux que lui dire bravo, à elle et à son équipe qui nous ont accueillis de manière fort sympathique et particulièrement bien organisée.

Nous les auteurs, nous avons été gâtés, chacun de nous a reçu un cadeau, je crois que c'est la première fois que je vois cela dans un Salon. En même temps une tombola a fait un grand nombre de gagnants.

Côté auteurs, l'animation n'était pas mal du tout non plus. Personnellement je décerne le premier prix à Joseph Aubineau, qui est venu à vélo pour nous présenter cet engin sorti de son cerveau imaginatif : "le vélo parasol manège" que vous pouvez admirer sur l'une des photos de mon Site. Je crois qu'il cherche un investisseur pour le développer en grande série. Le deuxième prix je l'attribuerai à Geneviève Breuil qui nous a enchantés en fin de journée avec quelques couplets qui nous ont permis d'admirer son talent et sa belle voix.

Rencontres Artistiques et Culturelles au Pays de Fontenay

J'ai dédicacé mon livre Utopies ? dimanche 4 octobre 2009, à l’Espace Culturel René Cassin – 85200 - Fontenay-le-Comte.

Thème de cet évènement : "Ré-enchanter le monde". Réenchanter le monde, cette expression me plait beaucoup et ce ré-enchantement, je l'espère très fort, tout comme Jean Staune qui l'exprime dans ce texte qu'il a écrit "Que faut-il dire aux hommes ?" et que vous pouvez consulter ici. Voir en particulier la dernière page.

Vous pouvez visionner le diaporama que j'ai développé pour présenter en "café littéraire" les idées de mon livre à propos du monde du travail en pleine évolution et celles concernant la lutte contre la précarité.

C'était la première édition de cette manifestation. Le Salon était superbe, vous pouvez vous en rendre compte sur quelques-unes des photos ci-dessous. Les artistes, peintres, photographes, sculpteurs, ainsi que les auteurs étaient nombreux. Le "réenchantement" était au rendez-vous. Bravo et merci à l'équipe qui a oeuvré pour nous offrir ce plaisir.

Salon éco-consommation à Chartres

J'ai participé à ce Salon samedi 3 octobre. Il n'était pas dédié aux livres, mais s'articulait autour des 3 thèmes : éco-habitat, alimentation, commerce équitable. Notre société est en train de changer, et j'ai eu l'occasion de présenter quelques pistes d'évolution dans le domaine économique et social. Vous pouvez retrouver le diaporama qui a accompagné mon intervention ici. Le musée est superbe et présentait une exposition évoquant le travail de la laine à Chartres, au Moyen Âge et quelques animations fort intéressantes pour les petits et les grands. Nous avons pu expérimenter le "vélo bulle" moyen respectueux de l'environnement pour se déplacer tout en laissant la voiture au repos. J'ai pu découvrir une yourte contemporaine, habitation originaire d'Asie (yourte mongole), et qui commence à être utilisée en France.

Le Compa est un musée de société, labellisé Musée de France, qui accueille environ 54000 visiteurs chaque année. S’appuyant sur une importante collection de machines agricoles, il produit un programme riche et varié d’expositions temporaires et d’événements culturels, en lien avec les thèmes de l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.

Chaque saison culturelle du Compa est ponctuée par un ensemble de manifestations, qui associent débats et approche conviviale, essentiellement pour des publics familiaux. L’événement autour du développement durable constitue l’un des moments clefs de cette saison. Il offre l’opportunité d’ouvrir la réflexion à des questions plus larges, de proposer au visiteur des clés de lecture afin qu’il puisse s’y retrouver au milieu d’une offre disparate (entre ceux qui disent faire du développement durable et ceux qui essaient de dégager des projets neufs).

Compa à Chartres – Conservatoire de l'Agriculture – Pont de Mainvilliers – 28000 Chartres

Site du Compa

La télévision de Chartres a réalisé, samedi 3 octobre 2009, un reportage vidéo du salon Éco-consommation du Compa, à Chartres. Si vous visionnez cette vidéo, vous pourrez découvrir qu'il me reste beaucoup de progrès à faire dans cet exercice d'interview !

On peut voir la vidéo sur mon Site.

Salon des Auteurs Régionaux – 72800 Le Lude

J'ai dédicacé mon livre Utopies ? le samedi après-midi 26 septembre 2009, en la salle des expositions de la mairie du Lude. Ce Salon bien agréable accueillait une trentaine d'auteurs. Il était organisé par la librairie "À Plus d'un Titre" et la Bibliothèque du Lude. Le soleil était au rendez-vous ce qui ajoutait au plaisir d'une après-midi pleine de contacts et d'échanges sympathiques. Cerise sur le gâteau, pour ceux qui aiment cela, la visite du superbe château du Lude apportait un agrément supplémentaire à notre séjour.

Salon du Livre de 79190 Sauzé-Vaussais

J'ai dédicacé mon livre Utopies ? le dimanche 30 Août 2009, de 9h30 à 18h, Place du Grand Puits – 79190 – Sauzé-Vaussais. Ce Salon s'est tenu dans le cadre des 3 jours "Sauzé-Vaussais" en Fête. Le dimanche 30, le Salon a partagé la vedette avec la "Foire annuelle aux melons" et un défilé suivi d'une exposition de voitures anciennes. Le beau temps était au rendez-vous pour que la fête soit belle. Nous, les auteurs, avons été bien accueillis et choyés par la sympathique équipe d'animation, que je remercie bien vivement ici.

Nouveau

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Nouveau diaporama de présentation du contenu du livre Utopies ?

Invité en Pays de Loire pour une conférence de présentation du livre, suivie d’un échange/débat avec les participants, j’ai développé un nouveau diaporama de présentation. Il dure 13 minutes. Deux à trois minutes pour présenter l’ensemble du livre, le restant consacré aux principales pistes de réflexion qu’il propose dans le domaine économique et social, à savoir :

• Le « Bouclier Social » pour répondre aux préoccupations de lutte contre la précarité.

• Une réflexion sur le monde du travail, en mutation et qui demande des réponses fortes face aux défis auxquels il va être de plus en plus confronté.

Accéder au Diaporama

À propos des Retraites

C'est reparti sur le problème des retraites. Les médias ne parlent plus que de Michael Jackson et de ça. Quelques sondages particulièrement stupides constatent en gros (comme celui paru dans Ouest-France), que : • 75 % des personnes interrogées sont inquiètes sur le financement de leur retraite. • Compléter le système par répartition à l'aide de fonds de pension intéresse environ 50 % des Français. • Seulement 36 % approuvent le recul de l'âge du départ à la retraite au-delà de 60 ans. • Augmenter les cotisations sociales ne recueille que 26 % d'avis positifs. • Quant à diminuer le niveau des retraites, seulement 9 % l'envisagent. Je dis que ce genre de sondage est stupide, car lorsqu'on pose à quelqu'un la question de savoir s'il préfère quelque chose d'intéressant au quelque chose de moins intéressant, il est clair que la majorité va choisir la première alternative. Pas tous, bien sûr, tout le monde n'a pas forcément compris de quoi il s'agit, certains pensent qu'il doit y avoir un piège derrière la question. De quoi s'agit-il ? L'espérance de vie a augmenté de façon extraordinaire et cela va continuer. Les personnes âgées sont la plupart en bonne santé et en bonne forme de plus en plus longtemps. Le système des retraites repose en gros sur le principe suivant : ceux qui travaillent aujourd'hui financent les retraites de ceux qui en bénéficient. Ces derniers sont de plus en plus nombreux, alors qu'en parallèle ceux qui travaillent voient leurs effectifs diminuer en raison des gains de productivité et des délocalisations. Le système n'est pas viable et il va exploser à très court terme si on ne le fait pas évoluer. Pour une fois, tout le monde semble être d'accord sur ce point de vue (les hommes politiques, les syndicats, la population). Là où le bât blesse, c'est sur le choix des solutions. Comme par hasard, les responsables au pouvoir ont un schéma en tête, sur lequel ils veulent bien débattre, tout en étant persuadés qu'il n'y a pas d'autre solution possible. François Fillon a affirmé samedi 27 juin : "il n'y a pas d'autre solution que de travailler plus longtemps". Il envisage un débat sur l'âge légal de la retraite si l'allongement de la durée de cotisation n'est pas suffisant pour convaincre les Français de rester plus longtemps au travail. Les partis politiques qui ne sont pas au pouvoir, se font un plaisir de proclamer que ce schéma ne tient pas debout (pour des raisons totalement démagogiques) et ne proposent rien d'autre que des alternatives de détail, sans doute bien heureux de ne pas être au pouvoir à l'instant présent, ce problème pouvant être qualifié de " patate chaude". Répondant à François Fillon, la CFTC proclame " cette déclaration est aventureuse". Les syndicats, comme toujours, n'ont qu'une seule idée en tête : préserver les avantages acquis. Le débat va être donc être long, semé d'embûches et de conflits et l'on aboutira une fois de plus : au mieux à un compromis sur une usine à gaz, ou plus vraisemblablement sur une formule plutôt imposée par le gouvernement et soi-disant subie par les syndicats. Tout le monde sera satisfait de ne pas avoir perdu la face. Les intéressés n'auront qu'à faire avec. La plupart d'entre eux n'auront pas vraiment compris à quelle sauce nous allons être mangés, l'inquiétude sera toujours là, tout comme la défiance vis-à-vis de ceux qui nous gouvernent et de ceux qui prétendent défendre nos intérêts. Pour ma part j'ai cru comprendre que ce qui est envisagé par le gouvernement peut se résumer de la façon suivante : • La quasi-totalité des grands pays industriels a décidé, voire envisagé de repousser progressivement l'âge légal de départ à la retraite à 67 ans (d'ici 2040). Certains comme l'Allemagne y sont déjà. Nous devrons y venir aussi. • La durée de cotisation dans la fonction publique étant maintenant alignée sur celle du secteur privé, on peut envisager un allongement de la durée de cotisation de référence (à 41 ans en 2012,42 ans en 2016 et 43 ans en 2020). • Pour rendre ces mesures acceptables, une retraite à la carte serait mise en place, avec un âge minimum de départ à la retraite de 60 ans. Il serait possible après 60 ans de cumuler de façon illimitée des revenus et la pension de retraite. • De même, cette réforme pourrait s'accompagner du développement de systèmes par capitalisation pour compléter les régimes par répartition. Pour que cela soit plus équitable, ne pas augmenter les inégalités entre ceux qui peuvent épargner et ceux qui ne le peuvent pas, l'idée serait de rendre les fonds de capitalisation obligatoires avec un abondement des employeurs sur les cotisations versées par les personnes ayant des bas salaires. A priori, cela peut sembler raisonnable. Mais, ce serait trop beau que tout le monde soit d'accord sur cette solution. Chacun va trouver des défauts à cette construction. Qu'ils soient de détail ou effectivement graves, peu importe. Ce qui comptera c'est l'impact que l'on pourra utiliser auprès de l'opinion publique, à l'aide de quelques slogans porteurs, pour décrédibiliser le pouvoir en place. En réalité, je vois 2 points importants qui vont vraisemblablement ne pas être correctement traités ce qui une fois de plus sera fort dommageable. Le premier point est "l'argument massue", déjà largement soulevé, à juste titre, pour lequel aucune réponse valable n'est apportée. Comment demander aux gens de travailler plus et plus longtemps, lorsque l'offre de travail diminue et que la logique des choses fait que cela devrait continuer ? Les machines remplacent les hommes, on délocalise, les puissances émergentes vont prendre une place de plus en plus importante dans la production mondiale, dans un monde dans lequel les ressources ne sont pas illimitées. "Le contre argument massue" c'est l'appel au sauveur miraculeux, le " Zorro", le " Superman " de l'économie, j'ai nommé le mythe de la croissance perpétuelle. On n'est donc pas près de sortir du système des " dialogues de sourds". Le second point, qui peut sembler plus facile à résoudre, mais dont l'importance est capitale, c'est l'explication des solutions proposées aux intéressés. Je parle bien sûr, une explication claire, synthétique, sans parti pris. Je crains que pour le moment ce soit tout aussi mission impossible, pour des raisons similaires à celles du premier point. Certains points aussi soulevés sont ceux de la pénibilité, ceux des travailleurs âgés qui de ce fait ne peuvent plus assumer leur métier pour des raisons diverses, fatigue, perte de certaines capacités, etc. Tenter de répondre à ces questions par des règles sur les durées de cotisations ne me semble pas être la meilleure des choses. Comment classifier la pénibilité des métiers de manière juste et objective ? Ce qu'il faut avant tout c'est supprimer la pénibilité, la dangerosité (ce qui d'ailleurs risque de supprimer aussi des emplois par remplacement de l'homme par des robots). Mais surtout dans le monde d'aujourd'hui et de demain dans lequel l'emploi à vie n'existera pour ainsi dire plus, il faut apprendre à chaque individu à savoir changer, se remettre en cause, fréquemment. Ainsi lorsqu'il ne sera plus possible à une personne de continuer à remplir une tâche que l'âge ne lui permet plus, elle sera armée pour envisager une reconversion compatible avec l'évolution de sa situation physique. C'est vers des réflexions de cette nature qu'il faut s'engager. Mais, que peut-on faire ? Pour ma part j'ai essayé de réfléchir à ces problèmes, dans mon livre Utopies ? Je n'ai pas la prétention d'avoir trouvé des solutions miracles, seulement d'avoir fait fonctionner mon bon sens. Je pense tout d'abord que l'on ne pourra pas trouver de bonnes solutions tant que l'on restera enfermé dans la logique actuelle. Il faut sortir du cadre. Et cela est sans doute très difficile à tous ceux qui aujourd'hui sont impliqués dans les problèmes quotidiens. La seule vraie façon de construire quelque chose qui sera véritablement efficace, consiste à remettre grandement en cause ce qui existe et de reconstruire un ensemble plus simple. Il faut sortir de la façon traditionnelle de résoudre les problèmes, puisque l'on constate que ses résultats sont manifestement insuffisants. Il faut sortir de ce mode de résolution qui consiste à retoucher, aménager, voire substituer quelque chose de différent ou de complémentaire au "patchwork" des mesures existantes. Il faut une réflexion plus large, une réflexion d'ensemble avec une remise en cause importante de l'existant, tant les choses sont imbriquées entre elles. C'est ce que j'ai essayé de faire dans mon livre avec une réflexion dans les trois domaines suivants, par exemple. Dans le domaine économique et social, celle du "Bouclier Social" et un développement fort intéressant à propos du "concept de travail", en forte évolution. Pour la faisabilité, avec une réflexion sur les blocages de notre Société dans laquelle les citoyens qui aspirent fortement à voir les choses s'améliorer s'opposent quasi systématiquement aux changements qui leur sont proposés. • Dans notre monde très complexe, on ne peut pas vivre, exister, s'intégrer à la société, sans un minimum de moyens. On s'efforce déjà de les donner, mais de façon trop compliquée et insuffisante. Ce "Bouclier Social" est une remise à plat, accompagnée de quelques améliorations, pour remplacer la "foultitude" de mesures en vigueur, accumulées les unes derrière les autres. • La notion de travail telle que nous la connaissons depuis des générations est en train de subir une évolution sans précédent. La machine sous toutes ses formes se substitue de plus en plus à l'homme. Les caisses automatiques prennent la place des caissières, les conducteurs de bus, de train, ou les pilotes d'avion vont disparaître. On peut s'y opposer, ralentir le mouvement, mais c'est inéluctable. Et cela va toucher de nombreux domaines. Ce n'est pas forcément un mal, ce qui nous intéresse ce n'est pas de travailler dur, mais de pouvoir vivre. Une remise en cause de notre appréhension des choses s'impose. Il existe un gisement d'activités peu ou mal exploitées, car non rentables dans la vision économique actuelle. On ne peut pas confiner la prospérité d'une Société aux seules richesses marchandes. Les citoyens et leur bon sens ne cessent de le dire. Il n'est pas possible non plus de s'affranchir d'une réflexion sur le partage du travail, au mauvais prétexte du mauvais exemple de l'échec des 35 heures (échec essentiellement dû au fait que ce système a été construit dans la logique actuelle avec laquelle il est incompatible). • Ce qui constitue l'utopie, ce n'est pas la faisabilité des propositions, mais la volonté de le faire. Le système politique dans son mode de fonctionnement présent ne peut pas conduire ces réformes pourtant indispensables. Notre démocratie représentative doit faire une part grandissante à la démocratie directe. Les outils modernes le permettent. Les citoyens doivent comprendre que leur responsabilité est engagée, que ces évolutions qu'ils attendent avec impatience ne pourront se faire que s'ils prennent en main leur destin. Alors, nos démocraties auront toute chance de devenir plus humanistes. Pour approfondir ce point de vue exprimé à propos de l'actualité aujourd'hui focalisée sur les retraites, je vous invite à regarder quelques-uns des diaporamas présentés sur mon Site, à parcourir quelques extraits du livre, les courriers de quelques lecteurs, puis de vous procurer le livre qui traite ces sujets de manière plus approfondie.

Élections Européennes

C'est la première fois en France que j'entends des partis politiques reconnaître une défaite. En réalité, ils n'utilisent pas ce mot de défaite. Ce sont les journalistes qui l'emploient. Les hommes politiques du MoDem et du Parti Socialiste préfèrent dire que les résultats sont assez déplaisants. Il est vrai que la déception est grande et que l'usage de la langue de bois aurait été particulièrement déplacé cette fois-ci. D'autres sont plus satisfaits, mais personne ne devrait pavoiser lorsque le chiffre de l'abstention bat un nouveau record (taux de participation en France 40,5 %, en Europe 43,1 %).

Les résultats en France sont de 27,8 % pour l'UMP (donc 11,3 % par rapport au nombre d'électeurs), 16,5 % en gros pour le PS et Europe Écologie (soit 6,7 % du nombre d'électeurs), et 8,4 % pour le MoDem (3,4 %). Avec ces pourcentages peut-on vraiment dire que les citoyens sont représentés démocratiquement ? Bien sûr on pourra rejeter la faute sur eux au " bon prétexte" qu'ils n'avaient qu'à aller voter. Ce constat ne s'applique pas qu'à la France et je pense que globalement on peut dire à peu près la même chose pour l'Europe entière.

Toutes les bonnes et mauvaises raisons permettent d'expliquer ou de justifier ces résultats. Pour l'UMP on se félicite du bon score pour une formation qui est aux affaires et qui de ce fait est plus critiquée que les autres, d'autant plus que la crise ne pouvait que rendre les choses plus difficiles. On dit aussi que le bilan de Nicolas Sarkozy, surtout au moment de sa présidence européenne, et l'énergie qu'il a montrée pour entreprendre des réformes et prendre des initiatives face à la crise qui sont vraisemblablement à l'origine de ce bon résultat. C'est vraisemblablement assez juste. Pour le PS : les divisions internes, l'absence manifeste de projets, le discours trop critique vis-à-vis du gouvernement et l'absence de propositions alternatives crédibles, ceci explique cela. Il est difficile de le nier. Pour le MoDem et Europe Écologie, qui se sont livré un combat à couteaux tirés pour la troisième place, on avance que la diffusion du film "HOME" a pu jouer, et j'adhère tout à fait à l'opinion que le débat lors de l'émission "À vous de juger", jeudi 4 juin sur France 2, aurait déplacé 18 % des électeurs du MoDem vers Europe Écologie. Je pense aussi que l'ambition présidentielle pour 2012 démesurément affichée par François Bayrou et ses attaques systématiques et excessives à l'encontre de Nicolas Sarkozy ont également pesé lourd dans la balance.

Tout cela s'applique sur la répartition des votes vers les différentes formations participantes, mais n'explique pas les 60 % d'abstentionnistes. Nos élites sont plutôt discrètes sur le pourquoi de ce comportement. On évoque l'absence de débat, le manque d'information sur le fonctionnement de l'Europe, les compétences du Parlement européen, le mode de scrutin, … Certes, mais je crois qu'il y a une autre raison fondamentale que chacun se garde bien de mettre en valeur tant elle me semble gênante pour le système politique dans son ensemble. Je pense que la véritable raison provient du fait que les citoyens ont de plus en plus le sentiment que leur vote ne sert à rien. Qu'il n'a aucune influence sur les décisions qui sont prises par les élus qui nous gouvernent, décisions desquelles découlent notre quotidien et que celui-ci n'est pas celui que nous voulons. Il en est de même vis-à-vis des élus qui se trouvent dans l'opposition et qui donnent l'impression de n'agir de leur côté que par opposition systématique, invectives, dénigrement. À cela s'ajoute le fait que la classe politique en raison du comportement inacceptable de quelques-uns et le langage permanent consistant à ne parler que de futures victoires au détriment de l'adversaire, donne le sentiment que leurs intérêts personnels prennent largement le pas sur l'intérêt des citoyens.

J'ai déjà exprimé ce point de vue sur mon blog à l'occasion de l'élection du président Obama, dans l'article intitulé "Du nouveau à l'ouest !" Les citoyens d'aujourd'hui comprennent de plus en plus que la Société dans laquelle ils vivent ne tourne pas rond et va dans le mur, de plus en plus vite, cela est exprimé par un nombre de plus en plus grand de personnes tout particulièrement dans le domaine de l'environnement, du respect de la planète, mais aussi de la justice sociale, de l'équité. C'est vrai en France tout comme en Europe. Ils attendent que le système politique propose un vrai projet de Société nouvelle, correspondant à leurs aspirations. La campagne pour l'élection présidentielle de 2007 en France a vu une forte mobilisation pour aller voter parce que Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale, par leur charisme, François Bayrou, d'une certaine manière par la présentation de quelques idées intéressantes, ont donné espoir que ce changement pourrait arriver. Aux États-Unis grâce à Barack Obama doté lui aussi d'un très grand charisme, cet espoir a également mobilisé beaucoup d'électeurs. Mais ensuite on s'aperçoit que les bilans et les perspectives sont extrêmement loin des espoirs de la campagne. Il n'y a pas eu de campagne pour les élections européennes et personne n'a suscité de semblables espérances, c'est ce qui explique que l'abstentionnisme n'a fait qu'augmenter. Petit bémol, en France, Europe Écologie, qui a sans doute fait la meilleure campagne, sur des thèmes de plus en plus porteurs dans le coeur des citoyens, peut-être un peu dopé à la dernière minute grâce à "HOME", est la seule formation qui peut se glorifier d'un résultat inattendu. Et je considère que cela vient en appui de mon point de vue.

Ce constat me conforte dans l'opinion que j'ai exprimée à travers mon diaporama sur la démocratie humaniste. En effet, je pense que le système politique ne peut pas apporter tout seul ce changement de plus en plus fortement espéré et que cela ne pourra survenir que si le plus grand nombre de citoyens prend conscience de ses responsabilités en la matière avec une implication plus grande et plus fréquente pour les choix des solutions. Je ne parle pas ici de "démocratie participative", qu'est-ce que cela veut dire ? Je suis persuadé que pour que la démocratie devienne réellement plus humaniste, il est indispensable que nos démocraties représentatives fassent une part grandissante à la démocratie directe. Aujourd'hui ce n'est plus une utopie, grâce aux possibilités offertes par les outils modernes de communication.

On en est encore loin, mais les choses vont tellement vite à notre époque, surtout lorsqu'on le veut !

Salon du Livre, Tome IV - Damgan

J'ai dédicacé mon livre Utopies ? le dimanche 16 août 2009, à l'occasion de la Fête de la Mer – au port de Penerf (56750 Damgan). Penerf est un joli petit port situé au bout d'une presqu'île bordée au sud par l'Océan Atlantique et au nord par l'embouchure d'une profonde et tranquille ria accueillant les trois rivières de Sarzeau, de l'Épinay, et la rivière de Penerf. Lorsque je suis arrivé le matin le temps était splendide, encore frais. Les paysages m'ont rappelé ceux de Marcel Mettenhoven qui les a si bien représentés sur ses toiles et ses aquarelles. Les haut-parleurs me transmettaient l'homélie du prêtre officiant en plein air à côté de la petite chapelle. Importante était la foule rassemblée pour cette occasion. À côté nombreux étaient les badauds s'affairant autour des bateaux. D'autres, assis sur le muret donnant sur la plage, contemplaient le paysage ou tout simplement laissaient passer le temps, doucement. Les stands de la fête commençaient à s'animer et j'ai pu repérer celui où je suis venu un peu plus tard prendre quelques forces pour l'après-midi à l'aide d'une délicieuse galette bretonne arrosée d'un verre de cidre. Toute la journée n'a été que plaisir. L'accueil simple et chaleureux de nos hôtes, mes compagnons de dédicaces, le petit salon de thé et ses gourmandises, les visiteurs nombreux qui n'ont pas cessé de venir nous rencontrer tout autant de l'après-midi, les discussions animées autour de mes utopies et de nos envies mutuelles de refaire le monde, ou tout au moins plus modestement, la Société dans laquelle nous vivons. Bref, une journée dont je me souviendrai certainement encore longtemps. Merci à celles et ceux qui l'ont préparé pour nous. Voir les photos.

Salon du Livre et des Arts, de l'Épine – Ile de Noirmoutier.

J'ai dédicacé mon livre Utopies ? le vendredi 7 et le samedi 8 août 2009, à l'occasion du Salon du Livre et des Arts – 85740 L'Épine, île de Noirmoutier. L'équipe organisatrice, bien sympathique il faut le reconnaître, avait joliment fait les choses. Temps superbe, des auteurs sélectionnés sur le volet pour leur convivialité et des visiteurs détendus (c'est les vacances). J'avoue ne pas avoir vu passer le temps. J'ai bigrement envie de revenir l'année prochaine.

migrantterriens

Des articles et réflexions personnelles sur la naissance, la vie, et la mort. Un Site bien présenté et des réflexions qui donnent à réfléchir. Mérite plus que le coup d'œil.

Pensées migrantes... même en pensées, nous sommes migrants... puisque nous voyageons à travers les méandres de notre cerveau pour en explorer les contrées les plus obscures...

" Nous, les êtres humains, les itinérants, nous sommes les vrais pays, et non toutes ces frontières tracées sur des cartes par quelques hommes tout puissants.

Tout ce que je désire, c'est voyager avec vous..

Voir le Site.

Fête du Livre de la Plaine sur Mer.

J'ai dédicacé mon livre Utopies ? le 19 juillet 2009, à la Plaine sur Mer – 44770 La journée fut très belle, un peu frisquet le matin en raison de nuages queue de peloton de la journée d'hier, mais superbe l'après-midi. Dans ces conditions l'espace du jardin des Lakas, on peut difficilement trouver mieux pour installer un Salon du livre. Il y avait beaucoup d'animation, tout particulièrement pour les enfants, et qui s'intégraient très bien dans le contexte sans perturber les contacts entre visiteurs et auteurs. L'organisation n’était pas mal aussi. Nos hôtes, en majorité des hôtesses toutes plus sympathiques les unes que les autres, bien discrètes, mais redoutablement efficaces. Une bonne journée qui restera comme un bon moment, dans ma mémoire.

Site Fête du Livre

Le Refuge du Livre – 3ème édition – Salon du Livre Vendéen

J'ai dédicacé mon livre Utopies ? le samedi 18 juillet 2009, au Salon du Livre Vendéen – Refuge de Grasla – 85260 Les Brouzils . Malheureusement, ce jour-là le beau temps n'était pas au rendez-vous. Malgré tout, nous avons pu profiter de quelques moments bien sympathiques. La Bourgogne était de la fête, représentée par quelques personnalités en délégation parmi nous. Parmi eux, Claudine Vincenot, fille du célèbre écrivain Henri Vincenot et Jean-Pierre Soisson homme politique Bourguignon, mais aussi écrivain qui présentait son livre sur Paul Bert et nous gratifiait d'une conférence sur ce sujet. Pierre Péan, auteur vendéen recevait le prix Charette. Le ciel en sa grande clémence nous donnait un temps de répit pour nous permettre de nous restaurer tranquillement dans l'espace convivial et sympathique prévu à cet effet. Par contre l'après-midi, ce fut un peu comme à Roland-Garros, nous avons passé notre temps à bâcher et débâcher.

C'est toujours émouvant de se retrouver en cet endroit mémoire d'une triste période. Mais, il vaut vraiment la peine d'être visité. Pour vous en assurer, n'hésitez pas à vous connecter sur le Site du refuge de Grasla.

Site du Refuge du Livre

Conférence - Développement Durable - Dans quelle Société voulons-nous vivre ?

J'ai été invité à l'occasion de la semaine du développement durable à participer aux actions organisées à Talmont Saint-Hilaire, sous la forme d'une conférence, à l’aide d’un diaporama d'une dizaine de minutes, suivi d'un échange/débat.- Bibliothèque - Passage de l'Hôtel de Ville - 85440 Talmont Saint-Hilaire. Nous avons passé une paire d'heures à débattre, échanger, discuter, sur les idées présentées dans le diaporama. Le temps nous a paru bien court et nous aurions pu poursuivre la discussion encore longtemps. Ce sera pour une prochaine fois.

Si vous êtes intéressé pour organiser une réunion d'échange autour de ces idées, N'hésitez pas à me contacter.

Le Développement Durable, c'est une nouvelle conception de l'intérêt public qui prend en compte les aspects écologiques et culturels de la planète. Le développement doit répondre aux besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Il s'agît de définir des schémas viables qui concilient : l'économique, le social, l'environnemental, dans le cadre des activités humaines.

La réflexion exprimée dans le livre Utopies ? est cohérente avec ces objectifs. Imaginer la société dans laquelle nous voulons vivre et qui réponde à cette attente.

• Le Bouclier Social est une proposition pour lutter contre la précarité et permettre à chaque individu de s'insérer correctement dans la société.

• Le monde du travail est en forte évolution. Les schémas actuels deviennent obsolètes. Il est temps d'inventer une organisation

plus humaniste, dans laquelle l'individu prend le pas sur la course au profit.

• Cette société, à laquelle nous sommes nombreux à aspirer, ne pourra se construire que si, nous les citoyens, prenons conscience qu'il est de notre responsabilité de nous impliquer.

Salon du Livre de Mer – Ile de Noirmoutier

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J'ai dédicacé mon livre Utopies ? les 12, 13 et 14 juin 2009 à l'Herbaudière. Trois jours bien sympathiques, sans doute grâce à l'organisation à laquelle il était difficile de trouver redire, mais aussi au cadre ensoleillé, avec la mer à 20 m et des vacanciers heureux de passer un moment bien agréable dans cette île accueillante. Le port à quelques encablures et ses restaurateurs dont nous avons pu apprécier la qualité de la cuisine, tout en prenant une pause bien méritée. Je serais heureux de pouvoir y revenir l'année prochaine.

Le Printemps des Livres -22600 Loudéac

J'ai été invité par la librairie La Plume d'Or, 1 place de l'Église à Loudéac, pour participer au Salon qui s'est déroulé le dimanche 17 mai 2009, place des Congrès et de la Culture – 22600 Loudéac. Un salon de qualité, fort bien organisé et très sympathique. Nous étions nombreux, les visiteurs aussi, le temps a passé très vite.

À ne pas manquer !

L’art prend l’air en Loire-Atlantique : manifestation initiée par le Conseil Général de Loire-Atlantique.

Les 16 et 17 mai, venez respirer l’art frais ! De 10 h à 19 h, vous êtes invités à découvrir les œuvres de 200 artistes exposées çà et là dans 125 lieux différents. Les artistes recevront chez eux, dans leurs ateliers, mais aussi chez des particuliers.

Voir le Programme, détails, artistes, lieux, clic ici.

Parmi ces artistes je vous recommande Agnès Rougeot et Claudette Labouesse

10ème édition des Sportiviales – 35500 Vitré

Invité par la Maison de la Presse de Vitré à participer au Salon du Livre dans le cadre des Sportiviales, samedi 25 et dimanche 26 avril 2009, j'ai eu le plaisir pendant ces deux jours de côtoyer à nouveau nombre de personnes tout à fait sympathiques dont quelques voisins avec lesquels j'ai beaucoup bavardé et qui maintenant sont des amis. Les organisateurs avaient bien fait les choses, l'atmosphère était conviviale, le déjeuner copieux et de bonne qualité. Pierre Méhaignerie, député-maire de Vitré qui a été également Président du Conseil Général d'Ille-et-Vilaine et Ministre d'État est venu nous rencontrer et trinquer avec nous. J'ai été content également de mes contacts avec les visiteurs. Les échanges que nous avons eus à propos des idées développées dans Utopies ? renforcent ma motivation pour prendre à nouveau la plume et poursuivre dans un nouveau livre la présentation de ces idées, plus claires encore maintenant et plus affirmées dans mon esprit, enrichies par toutes ces discussions constructives.

Le site des Sportiviales.

12ème Printemps des Écrivains - Guidel

J'ai dédicacé mon livre UTOPIES ? dimanche 19 avril 2009 - 56520 Guidel. Nous avons été accueillis dans la nouvelle salle de l'Estran, superbement décorée et paysagée par Marie-Hélène Pini et son équipe, qui ne s’est pas ménagée pour faire tous les ajustements de dernière minute afin de satisfaire les souhaits des auteurs présents. Je m'étais aventuré au coeur de la Bretagne et n'en connaissais que quelques-uns. Ce fut pour moi l'occasion de nouveaux contacts bien sympathiques.

Salon Saint Gervais

En raison d'un petit problème de santé, je n'ai pas pu participer samedi 4 et dimanche 5 avril 2009 au 15° Salon du Livre de 85230 Saint Gervais. Je le regrette beaucoup, car ce salon est traditionnellement fort sympathique et bien convivial. J'espère y être invité à nouveau l'année prochaine.

Librairie Chemin Faisant – 73100 Aix-les-Bains

J'ai dédicacé mon livre Utopies ? samedi 28 mars 2009, à la Librairie Chemin Faisant – 210 Route de Genève - 73100 Aix-les-Bains. Une petite librairie bien sympathique, située en plein centre d'Aix-les-Bains. Elle a été reprise par un ingénieur il y a quelques années. Nous avons longuement discuté autour des idées de mon livre Utopies ? une discussion bien enrichissante.

Librairie des Aravis – 74230 Thônes

J'ai dédicacé mon livre Utopies ? vendredi 27 mars 2009, à la Librairie des Aravis – 11 place Avet - 74230Thônes. La librairie qui dispose aussi d'un rayon papeterie a été reprise et relookée Il y a un an et demi par Jean-Marc et son beau-frère Daniel. Ils sont sympathiques et pleins d'idées. Ils organisent régulièrement des animations qu'il ne faut pas manquer. Pour voir leur Site en construction : clic ici.

Conférence

Je suis invité par la Maison de la Presse, Au Fil des Mots, pour présenter mon livre et échanger avec les auditeurs sur les idées proposées ("Bouclier Social" contre la précarité, défis du" monde du travail" en mutation, plus particulièrement). Ce sera vendredi 20 mars, à 17 h, Maison de la presse, salle de conférence, 19, av. Général-de-Gaulle (gare), Les Sables-d'Olonne. Gratuit. Contact et réservation : 02 51 21 11 52, [email protected].

Bibliothèque de Talmont Saint-Hilaire

J'ai dédicacé mon livre Utopies ? samedi 21 mars 2009, à la bibliothèque - Passage de l'Hôtel de Ville – 85440 Talmont Saint-Hilaire. Un échange bien sympathique avec les habitués qui venaient faire le plein de lectures en perspectives.

Mais alors, que faire ?

Notre président, Nicolas Sarkozy, va nous parler ce soir, jeudi 5 février. Je prends le pari de rédiger ce billet dès maintenant, sans trop de risques de me tromper. Au besoin je rectifierai quelques lignes après son intervention si c'est vraiment nécessaire. Il veut s'exprimer, car il sent bien le désarroi de la grande part des citoyens. La crise est là, concrète par toutes les nouvelles que nous donnent les médias et tout particulièrement en ce qui concerne l'emploi. Chaque jour de nouveaux chiffres de licenciements en cours ou programmés conforte ces inquiétudes. La semaine dernière une forte mobilisation dans toute la France a ajouté à la pression que doit ressentir le président. Les Français, mais c'est sans doute vrai dans de nombreux pays occidentaux, leur principal souci c'est l'emploi et le pouvoir d'achat. Des réponses concrètes sont attendues par rapport à ces préoccupations. Je crains la déception soit grande, parce que les moyens pour y répondre n'existent pas. Et les gens le savent bien, ce qui ne les empêche pas de continuer à les exprimer. Beaucoup déclarent qu'ils ne seront pas derrière leur poste ce soir, façon de sanctionner le chef de l'État qui les écoute sans les entendre. Ils se contenteront des comptes-rendus à la radio le lendemain, car ce qui sera dit les intéresse naturellement. Je parie fort que parmi ceux qui prétendent vouloir faire ce boycott il y en aura qui rejoindront tout de même les autres avec une petite pointe d'espoir au fond du coeur. Un peu comme on achète un billet de loterie, sachant très bien qu'on ne gagnera pas, mais, que, sait-on jamais, même si l'on n'est pas dupe, ce genre de miracle n'existe pas. Au-delà de cette préoccupation à court terme, d'autres choses plus importantes, dont il serait urgent de prendre conscience, se cachent derrière l'inquiétude des citoyens :  Une sorte d'angoisse face à la crise en cours et aux autres qui nous sont annoncés de plus en plus fortement,  la perte de confiance vis-à-vis des principes qui nous gouvernent,  des sentiments d'injustice et de révolte en raison de l'indécence affichée par des nantis qui s'octroient les richesses de manière tout à fait injustifiée,  une très forte perception de la nécessité du changement de notre société, de nos modes de vie, de nos comportements. Les systèmes actuels sont insupportables. Il est bien certain qu'il n'y aura aucune véritable réponse à ces interrogations pourtant fondamentales. C'est surtout pour cela que l'intervention de ce soir ne pourra apporter que déception. Mais alors, que faire ? Lorsqu'un incendie ravage une forêt, des pompiers interviennent pour tenter de le circonscrire, tout en protégeant les populations en danger et leurs biens. Ils font face à l'urgence pour éviter les catastrophes humaines. D'autres beaucoup plus loin vont installer des contre-feux afin de le maîtriser. En politique également, on se dépêche d'apporter des réponses aux nombreux problèmes qui surgissent en permanence. Les moyens utilisés sont insuffisants, la technique des "contre-feux" n'est pas employée. Élection après élection, on constate que rien n'est vraiment réglé. Aujourd'hui l'urgence est bien là. Évidemment, il est indispensable de répondre à la précarité grandissante et à l'augmentation du nombre de situations très difficiles pour faire face à la vie de tous les jours. Quelle est la meilleure méthode ? La relance par l'investissement ou par la consommation ? Il faut certainement un peu des deux. Les solutions proposées seront discutables à juste titre. Mais ce qui est clair aussi c'est que les moyens qui seront mis en oeuvre seront insuffisants. Le Fonds Monétaire International, organisme auquel on peut faire confiance, annonce une croissance quasiment nulle dans le monde en 2009. Le Bureau International du Travail, tout aussi crédible, prédit pour cette année 50 millions de chômeurs supplémentaires sur l'ensemble de la planète, dont 5 à 6 en Europe. La fondation Abbé Pierre dans son rapport annuel indique que 600.000 personnes vivraient en France avec une allocation de solidarité de 628 € par mois. Il y aurait 3,5 millions de mal logés, voire très mal, ou sans logement. La déception est grande également en ce qui concerne la politique de sauvegarde de l'environnement. Crise oblige, on met cela entre parenthèses pendant quelque temps, alors même que ce combat fait partie intégrante des changements indispensables pour que notre société revienne à la raison. Ce sont quelques exemples qui illustrent le pourquoi de la forte inquiétude ambiante. Comment dans ces conditions espérer un redémarrage sérieux alors que l'on sait très bien qu'au-delà des plans de relance financiers (par l'investissement ou la consommation) le moteur essentiel est la confiance ? Tous les jours on entend sur les ondes des personnes qui déclarent différer, voire annuler des achats (voitures, immobilier, etc. ) qu'ils envisageaient, en raison de la peur qu'ils ont de l'avenir, de leur avenir. Ce qu'il faudrait c'est une réponse forte aux aspirations de voir notre société évoluer vers une organisation plus équitable, plus responsable, plus humaniste. Les contre-feux en quelque sorte, comme pour les incendies de forêt. Malheureusement, je pense que le système politique, quel qu'il soit, de droite, de gauche, du centre, n'a pas la possibilité de répondre à ces aspirations. Les hommes politiques sont piégés par les idéologies de partis. Leur préoccupation principale est de "gagner" les élections plutôt que de satisfaire les attentes. Le dénigrement systématique de l'adversaire tout comme le refus de toute solution qu'il avance les discréditent auprès de l'opinion. La perte de confiance qui en résulte fait que la plupart du temps, les citoyens, qui je le crois sont vraiment demandeurs de changement, refusent les réformes par "peur de se faire avoir". Je pense que les syndicats ne remplissent pas leur rôle. Ils sont la plupart du temps arc-boutés sur des positions qui consistent à défendre des avantages acquis bien souvent obsolètes, ou à tenter d'obtenir quelques mesures supplémentaires totalement insuffisantes. Je ne les entends pas proposer un véritable nouveau modèle de société, répondant aux aspirations évoquées un peu plus haut. Parmi les signaux marquants, il y en a un qui me semble particulièrement urgent. C'est de mettre un holà fort et rapide aux indécences affichées par quelques-uns qui ont réussi à canaliser les richesses en direction de leurs seuls profits. Je parle des rémunérations, des parachutes dorés, des comportements injustifiables. La semaine dernière c'était à Davos, le Forum Économique Mondial. Les grands patrons s'inquiètent du sort de la planète et se proposent de construire le monde de l'après crise. Quelques jours de réflexion dans le luxe, pour un budget de 89 millions d'euros. Les deux précédents n'ont accouché de rien et ces "grands penseurs" n'ont strictement rien vu venir. Ils se sont même félicités, paraît-il, de "la stabilité fondamentale du système financier américain". Chapeau ! C'est une remise à plat, une reconstruction complète qu'il nous faut. Un projet de société. Il ne s'agit pas de tout casser, simplement de le formaliser de vérifier qu'il correspond aux aspirations des citoyens et ensuite de réorganiser les moyens existants pour y aboutir. Humanisme : chose certes difficile à définir, tant le mot a été galvaudé. Mais, je retiendrai bien volontiers les deux définitions suivantes : Théorie qui vise à l'épanouissement de l'être humain. Position philosophique qui met l'homme et les valeurs humaines au-dessus des autres valeurs. J'ai pour ma part apporté dans mon livre Utopies ? un certain nombre d'idées, qui bien entendu ne sont que des pistes de réflexion dans une vue globale. Car c'est bien d'une construction d'ensemble dont on a besoin et non pas de mesures ou de mesurettes accolées les unes aux autres pour poursuivre l'édification de l'usine à gaz existante. Parmi les propositions, on trouve par exemple dans le domaine économique et social, celle du "Bouclier Social" et un développement fort intéressant à propos du "concept de travail", en forte évolution. Dans notre monde très complexe, on ne peut pas vivre, exister, s'intégrer à la société, sans un minimum de moyens. On s'efforce déjà de les donner, mais de façon trop compliquée et insuffisante. Ce "Bouclier Social" est une remise à plat, accompagnée de quelques améliorations, pour remplacer le patchwork de mesures en vigueur, accumulées les unes derrière les autres. La notion de travail telle que nous la connaissons depuis des générations est en train de subir une évolution sans précédent. La machine sous toutes ses formes se substitue de plus en plus à l'homme. Les caisses automatiques prennent la place des caissières, les conducteurs de bus, de train, ou les pilotes d'avion vont disparaître. On peut s'y opposer, ralentir le mouvement, mais c'est inéluctable. Et cela va toucher de nombreux domaines. Ce n'est pas forcément un mal, ce qui nous intéresse ce n'est pas de travailler dur, mais de pouvoir vivre. Une remise en cause de notre approche de ces choses s'impose. Il existe un gisement d'activités peu ou mal exploitées, car non rentables dans la vision économique actuelle. On ne peut pas confiner la prospérité d'une Société aux seules richesses marchandes. Les citoyens et leur bon sens ne cessent de le dire. Ce qui constitue l'utopie, ce n'est pas la faisabilité des propositions, mais la volonté de le faire. Puisque le système politique dans son mode de fonctionnement présent ne peut pas conduire ces réformes pourtant indispensables, notre démocratie représentative doit faire une part grandissante à la démocratie directe. Les outils modernes le permettent. Les citoyens doivent comprendre que leur responsabilité est engagée, que ces évolutions qu'ils attendent avec impatience ne pourront se faire que s'ils prennent en main leur destin. Alors, nos démocraties auront toute chance de devenir plus humanistes. Démocratie : le mot est à la mode partout, chacun se l'appropriant pour justifier ses prises de position, ses actions. Il est de bon ton de l'accompagner de quelques qualificatifs (vraie, véritable démocratie, par exemple), car il y a de fausses ou de mauvaises démocraties. Pour donner toute valeur aux paroles prononcées, à la proposition faite, il est indispensable de se labelliser en précisant : "le véritable démocrate que je suis ...". Le Larousse nous dit : Démocratie - "régime politique dans lequel le peuple exerce sa souveraineté lui-même, sans l'intermédiaire d'un organe représentatif (démocratie directe), ou par représentants interposés (démocratie représentative)" Les historiens nous apprennent que la première définition connue de la démocratie est pour le moment attribuée à Thucydide, historien grec qui aurait vécu entre 460 et 395 av. J.-C. Mais celle qui fait référence est celle d'Aristote (384 à 322 av. J.-C.), dans son ouvrage "Politique".  Tout citoyen a le droit d’exprimer et de propager des opinions ou des idées quelles qu’elles soient, sans censure, sans interdit ;  Toute décision politique doit respecter l’opinion de la majorité des citoyens. Invité en Pays de Loire pour une conférence autour des idées du livre, suivie d’un échange/débat avec les participants, j’ai développé un nouveau diaporama de présentation. Il dure 13 minutes. Deux à trois minutes pour présenter l’ensemble de l'ouvrage, le restant consacré aux principales pistes de réflexion qu’il propose dans le domaine économique et social.

On peut le visionner sur mon site

Nouveau Marché de Poésies et de Littératures à Nantes

Je suis invité, samedi 6 et dimanche 7 mars, au Nouveau Marché de Poésies et de Littératures Manufacture des tabacs – 10 bis, boulevard Stalingrad – Nantes Tramway ligne 1, arrêt Manufacture (près de la gare).

Un programme de grande qualité, organisé par la revue Incognita des Éditions du Petit Véhicule :

Vendredi 6 Mars - 18h30 – Inauguration du Marché de Poésies et de Littératures - 20h30 – Soirée d’ouverture, rencontres et lectures Avec Rufus, comédien écrivain & Philippe Gicquel , poète nantais

Samedi 7 Mars - Ouverture du Marché de 10 heures à 22 heures - 14 heures : Rencontre avec Cécile Odartchenko et les éditions des Vanneaux - 15 heures : Performance poétique d’Yves Moulet - 16 heures : Rencontre avec le poète biographe Jean-Luc Steinmetz - 17 heures : Ronan Cheviller, comédien poète , lecture d’Hôtel d’yeux - 20h30 : Rencontres et lectures avec Bruno Doucey & Serge Wellens

Dimanche 8 mars - 14 heures : rencontre – interview flash filmé (5 minutes par auteur) - 15 heures : Nicole Laurent Catrice, lecture – rencontre - 16 heures : Christian Bulting, lecture – rencontre - 17 heures : Redécouverte d’Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont par Hironobu Saigusa - 19 heures : clôture du Marché

2ème Salon du Livre de Vouillé

J'ai dédicacé mon livre UTOPIES ? dimanche 1er mars 2009 – Salle Polyvalente – 79180 Vouillé – Un Salon bien sympathique, à dimension humaine, où se sont côtoyés pour le plaisir des visiteurs : Auteurs, Brodeuses, Peintres, Sculpteurs, Généalogistes.

Salon de l'Arbre au Livre, Édition 2009

J'ai dédicacé mon livre UTOPIES ? samedi 7 et dimanche 8 février 2009 - Salon de l'Arbre au Livre, Édition 2009 – Salle Polyculturelle – 79390 Thénezay . Un grand et beau salon dans lequel j'ai retrouvé quelques auteurs amis et d'autres qui le sont devenus. C'est la première fois que je venais dans ce coin et je suis content de l'avoir fait. Dimanche, nous avons eu le plaisir d'avoir Anny Duperrey parmi nous. Elle a un charme fou, la preuve, elle a su rassembler beaucoup beaucoup de monde autour d'elle. Pour ce qui nous concerne, nous avons pu mesurer le chemin qui nous reste à parcourir pour l'égaler. Site du Salon